Izu, belle endormie...

Publié le par Family Lugagne

Nous venons de rentrer de 4 jours dans la peninsule d'Izu, a 200 kms au sud de Tokyo, bien connue des Tokyoites en mal de nature et de vastes horizons. Nous avions emmene une chere amie de Raphaelle.
Nous avons loue un bungalow au confort sommaire, donnant directement sur une plage de toute beaute. Le bungalow s'appelle Proust House : A la recherche du temps perdu, tout un programme...
La plage est belle mais le rivage decevant : les inevitables fils electriques et les constructions en beton vieillissant mal nous desolent.


Ici, cependant, c'est le paradis des surfeurs : des le lever du soleil, vers 5 heures du matin, et jusqu'au soir, des surfeurs en combinaisons noires, tels un vol de corbeaux sur la plage, attendent la vague opportune, le regard rive vers l'horizon. Des oiseaux de proie, des buses et des faucons, tournent autour des baigneurs, sans doute attires par les restes des pique-niqueurs. L'ensemble est assez etonnant.
Nous visitons Shimoda, temoin d'une page importante de l'histoire du Japon. C'est ici que le commandant Perry a accoste et signe en 1854, au nom des Etats Unis, un traite de paix avec le gouvernement japonais, les obligeant a ouvrir le pays au commerce avec l'Occident. Peu de choses subsistent cependant de cette epoque.
Nous faisons connaissance avec les dauphins de l'aquarium de la ville, les enfants sont ravis de pouvoir les toucher et leur donner a manger. 

Nous faisons le tour de la presqu'ile en voiture et en profitons pour visiter une petite ville oubliee de la modernite, Matsuzaki, preuve s'il en est qu'il y a plusieurs Japons, le Japon des grandes cites ultra-modernes et celui des campagnes vieillissantes et decrepies.
Nous visitons egalement, sur le chemin du retour, Shuzenji, ville thermale, plus touristique et developpee. De magnifiques temples nous accueillent, dans les couleurs rougissantes de l'automne. C'est aussi la saison des chrysanthemes, fleur aimee des japonais pour ses couleurs chatoyantes et symbole de l'Empereur.

Nous partons de bonne heure pour eviter les renommes bouchons du retour mais ne parvenons pas a les eviter : 6 heures de route pour 200 kms... mais enfin, rien ne peut nous faire oublier l'air de mer, les magnifiques paysageset les villages entrapercus entre deux lacets de routes de montagne.
  
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D
<br /> Je dois me rendre dans cette région en avril prochain, et ces photos me font saliver d'avance.<br /> Personnellement, je trouve que les capagnes vieillissantes et décrepies ont aussi leur charme. Les dernières photos de Shuzenzi sont magnifiques.<br /> <br /> <br />
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